<< Il faut encourager les citoyens à titrer leurs domaines>>, ces mots sont ceux du ministre Ousmane Gaoual Diallo, s’adressant à ses représentants locaux de l’Habitat à Lélouma le 7 juin 2022.
Le chef du département qui promet de renforcer ses effectifs composés seulement de deux titulaires dont le directeur et quatre autres stagiaires dans cette préfecture, a saisi l’occasion pour les inviter à jouer pleinement leur partition en sensibilisant les citoyens sur les nouvelles dispositions en vue pour la réforme du secteur de l’Habitat.
Il s’agit par exemple de faire appel aux médias locaux pour informer de l’obligation pour chaque propriétaire terrien de se faire délivrer un certificat d’immatriculation du droit d’usage foncier avant même le titre foncier tout aussi indispensable.
Au sujet de l’accaparement des terres, le ministre a rappelé que cela entrainera des conséquences pour les auteurs, les prochains lotissements étant désormais soumis à un nouveau mode de taxation. Plus le domaine est étendu, plus la facture du lotissement sera salée.
<< Quand les levées vont commencer, ça coûtera cher >>, a prévenu Ousmane Gaoual Diallo qui annonce également l’examen des baux pour lesquels, chaque service déconcentré doit avoir son chef de section Domaines et Cadastres. Des préposés sont aussi annoncés dans les sous-préfectures pour servir de relais au département central. Entre autres mesures qui servent à restaurer dans tout le pays l’autorité de l’État et celle de l’Habitat en particulier.
Depuis Lélouma, le ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire regrette que depuis 1958 soit plus de 50 ans après, de nombreux secteurs de développement peinent encore à fonctionner correctement