Immersion/Kouroussa : le ministre Ousmane Gaoual découvre ses cadres
À Kouroussa dans la matinée de ce vendredi 3 juin, ce fut au tour des structures déconcentrées et décentralisées de l’Habitat de recevoir leur chef du département.
<< L’administration de l’Habitat n’est pas opérationnelle >>, a aussitôt remarqué le ministre qui déplore la quasi-absence du personnel constitué pour la plupart de stagiaires. 
Devant cette situation qui contraste avec le siège de l’Habitat presque flambant neuf, Ousmane Gaoual Diallo évoque la nécessité d’intégrer Kouroussa dans le processus d’actualisation des compétences.
Pour les titres fonciers et les baux, il rappelle qu’il y a un travail en amont visant à mieux sécuriser les actes. Expliquant tout l’intérêt du titre foncier, le patron de l’Habitat et hôte de Kouroussa indique à ses techniciens que sans ce sésame par exemple, il n’y a aucune garantie de prêts bancaires.
Il invite en outre ses collaborateurs locaux à prendre leur responsabilité en exigeant un permis de construire chaque fois qu’une importante infrastructure doit sortir de terre. Insistant parallèlement sur le fait qu’un domaine sans titre foncier ne confère aucune propriété à celui qui le revendique.
Dans le cadre de ses réformes, le ministre annonce des ordinateurs, des séries de formations et des cours de perfectionnement à l’intention de ses personnels administratifs non sans souligner qu’être intellectuel est une bonne chose mais qu’il suffit aussi de s’exercer pour devenir apte dans le cadre du travail d’émulation.
À Kouroussa les techniciens de l’Habitat se plaignent de la prééminence des coutumiers qui selon eux, s’approprient souvent de vastes terres. Pour le ministre il y a une solution à ce phénomène, dès lors que le foncier doit être soumis à un nouveau mode de taxation à l’aménagement.
S’évertuant à expliquer davantage la mission du département, Ousmane Gaoual Diallo rappelle également que la voirie est aussi une zone d’intervention de l’Habitat. De même, il annonce la visite prochaine d’une mission de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine dans les préfectures pour évaluer le besoin de rénovation.
