Ce jeudi 27 mai 2017, dans les locaux du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire et, en présence du Ministre, Dr Ibrahima Kourouma, le Groupe TASSEC INVESTISSEMENT OLDIND présente ses conclusions lors de la rencontre avec les experts guinéens mandatés par le Département et pendant la visite du site de Koloma
M. Lagos Jonas, Chef de mission et Conseiller technique du PDG du groupe TASSEC INVESTSSEMENT HOLDING, après avoir introduit le groupe TASSEC, a d’abord remercié Monsieur le Ministre pour sa disponibilité. Ensuite, il a passé en revue des différentes conclusions des différents contacts et la visite de terrain
Prenant la parole, Yao Barthelemy Directeur Technique de TASSEC a indiqué « que le travail technique avec les experts commis par la République de Guinée a permis à la mission de discuter un certain nombre de préoccupations et qui ont abouti à des concluions que nous voulons partager avec vous. Nous avons partagé avec le comité une préoccupation qui a été perçue par les techniciens lors de notre visite et au regard des plans et, soulevés par la société IMMAG qui réalise une voie de 30 mètres traversant le site qui a été affectée au projet. Ce qui a été retenu lors de notre échange est le principe de retenir un site homogène et, donc il appartiendra au Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire de traiter avec l’operateur IMMAG l’aménagement modificatif qui en découle et les axes administratifs comme un Arrêté qui devra en découler pour faire l’approbation du nouveau plan d’aménagement de la zone.
Nous avons ensuite abordé également la question de validation des études qui constitue un levier important pour l’obtention d’une l’accélération que nous souhaitons dans l’exécution de ce projet, par ce que les études, plutôt elles sont validées, plus vite aussi le projet est mis en œuvre. Donc, nous avons relevé que dans la convention, il est prévu la mise en place d’un comité de suivi. Nous souhaiterions que les membres de ce comité soient désignés par les différentes parties pour que formellement ce comité puisse être établis. Nous avons aussi retenu, que les documents techniques issus des études seront transmises à l’autorité point focal, qui est le Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire qui se chargera de mobiliser les experts guinéens pour la validation. Nous avons aussi retenu que le mode validation va s’opérer à travers des ateliers pour donner les documents afin de recueillir les observations et répondre, cette option ne nous paraît pas impérative en terme de partage d’option qui aura été prise techniquement. L’atelier dont l’avantage est de regrouper tous les experts et de partager de vive voix sur les observations et produire un rapport qui consolide l’ensemble des options qui ont été retenues et, cela facilite pour l’autorité qui doit faire la validation de la faire rapidement. Cela permet également aux bureaux d’étude de continuer rapidement leur travail par un acte administratif ou un courriel. Nous avions aussi identifié des phases qui paraissent majeurs pour le projet en ce concerne la phase étude. Ce sont les études d’impacts environnementales et sociales (EIES) et l’avant-projet détaillé. Ces deux phases doivent être marquées par des ateliers de validation. La question du délai a été abordée aussi, nous avons convenu que les délais de validation seront de 15 jours dont 3 jours pour faire l’atelier. Il a été abordé la question de facilitation et de sécurité de la mission des experts, par ce que les différentes entités qui vont nous accompagner auront des experts qui seront présents en Guinée. Il a été convenu que des ordres de missions seront données aux équipes techniques et, en plus des dispositions seront prises pour faciliter les différentes missions des équipes. Nous avons été très heureux d’être informés par le Ministère en charge de la ville que le site est sécurisé »
Dr Ibrahima Kourouma, Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire a réagi en ces termes. « je vais à mon tour vous remercier pour une accélération des travaux. Cette accélération est à la fois favorable à vous mais aussi et surtout à nous. La mission que nous avons aujourd’hui est de faire en sorte que cette cité administrative Pr Alpha Condé puisse voir le jour le pus rapidement que possible. Il y a un certain nombre d’éléments que vous avez évoqués ici que nous allons prendre en compte directement, notamment la question d’uniformisation du site. Il n’y a pas de problème, il y a eu un aménagement. Vous parlez d’une route de 30 mètres qui traverse votre site, cette route traverse deux bâtiments alors que ces deux bâtiments sont ensemble, cela ne pose pas de problème, nous allons nous arranger avec IMMAG pour que vous ayez une uniformité du site vous permettant de bien travailler correctement sans problème. Nous avons eu la même chose avec l’Assemblée nationale et, cela a été résolu. Le principal problème est la question de validation j’espère. Je n’ai pas le contenu de la convention en tête, mais vous estimez que c’est un processus ici, je ne sais pas mais si s’est contenu dans la convention cela ne pose pas de problème, mais si c’est le contraire, il est nécessaire que tous ceux qui ont signé la convention, essaient de voir dans quelle mesure cela peut être facilité en tenant compte des textes de la convention. Nous devons rester conformes au contenu de la convention. Nous sommes pressés, mais nous voulons que les choses aillent mieux. En ce qui concerne la mise en place du comité, nous sommes disposés à le mettre en place, il suffit que nous nous accordions. Je peux appeler, dès la semaine prochaine, les différents Ministres impliqués dans la mise en place de la convention, à choisir des cadres pour la mise en place du comité. Enfin, concernant la question sécuritaire, nous vous rassurons qu’il n’y a aucun problème. Les ordres de missions vous seront donnés. La preuve en est que IMMAG est en train de travailler sans difficulté. Le site de Koloma est sécurisé. Les ambassades vont commencer à construire. A la semaine prochaine, nous allons procéder à une cérémonie de remise des baux pour que les banques commencent à travailler. Nous vous garantissons la sécurité, nous avons l’obligation, c’est même un devoir pour nous.»